lundi 17 janvier 2022

La Division Armurian : le commencement...

 Au commencement, était un personnage : Khiane ARLIA. Je l'avais déjà fait exister dans une histoire inachevée, écrite avec un ami, Eric, alors que je n'avais que vingt ans. J'avais aussi déjà cette idée d'un ordre chevaleresque, que j'avais nommé les Armurians, et que je reprends dans mon roman.

Avant d'écrire et de finaliser La Division Armurian, je n'écrivais que des chapitres 1. 

J'étais même le roi du chapitre 1.

Et puis un jour, en novembre 2020 exactement, cette histoire est née... Elle passa le cap du chapitre 1, puis de la partie 1, et continua.

Je dois remercier un livre en particulier : Libre d'obéir, de Johann CHAPOUTOT.

J'avais une conviction profonde sur le dysfonctionnement de notre société, et ce livre a su poser les mots, démontrer, expliquer, clarifier, tout ce que j'avais en tête !

J'ai travaillé pour des entreprises commerciales grosses et petites, des structures telles que des hyper-marché et d'autres, "à taille humaine", comme une entreprise "familiale" pour un agent général d'assurance. Je travaille aujourd'hui en banque, et j'ai compris (cum prendere) d'où ces entreprises tiraient (consciemment ET inconsciemment) les modèles qu'elles emploient pour manager et augmenter leur production, et quelle place a réellement l'humain dans ces structures.

Voilà où tout a commencé...

Je vous laisse donc ci-dessous la photo de ce livre qui m'a permis de concrétiser l'écriture de La Division Armurian.

Un documentaire aussi m'a beaucoup marqué. Essayez de le voir (c'est un documentaire en deux volets).

C'est important de ne pas oublier ; de comprendre aussi que si le nazisme a existé, c'est qu'il n'est pas le fruit du hasard, ou d'une erreur de l'Histoire, mais que ce courant politique est une forme d'apogée de toute la violence qui l'a précédé : violence coloniale, violence religieuse, violence politique, violence seigneuriale, violence révolutionnaire, violence de la peur, violence de l'ignorance, violence de la bêtise, violence de l'effondrement de ce que j'appelle "la vertu d'humanité"... 

Le nazisme agrège toutes ces formes de violence et les a toutes portées à leur paroxysme. Ce faisant, Hitler et ses hommes ont réussi à instiller durablement dans nos sociétés le cancer de leurs idées. 

Le nazisme a créé une blessure humaine, purulente, infecte, qui ne cicatrise pas ! 

Elle s'infecte de nos jours encore si souvent... Encore trop souvent ! 




L'autoédition... Oui, mais c'est quand même plus simple de s'appeler Stephen King !

 J'ose à peine imaginer comme il doit être plaisant de n'avoir qu'à s'occuper d'écrire...  De ne pas avoir à se dire &qu...